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Attention, Il ne s’agit pas de semelles amortissantes, de type «prêt à porter», vendu en magasin. Non, ce sont des modèles «haute couture», adaptées à votre blessure et aux imperfections de votre foulée. Elles sont réalisées «sur mesure» par un podologue du sport. Il connait les lésions rencontrées en sport. Il n’utilise ni le liège, ni le cuir. Il emploie des matériaux synthétiques de souplesse savamment répartie, qui tolèrent la transpiration et d’importantes contraintes mécaniques.
En cas de fracture de fatigue, les semelles réduisent les contraintes sur l’os cassé. Pour limiter la compression de la face interne du tibia lorsque le talon se pose au sol, le podologue réduit la bascule du talon vers l’extérieur. Pour cela, il place souvent au niveau du talon un petit relief externe. Quand le pied se déroule sur le sol, il ne faut pas bloquer sa bascule vers l’intérieur mais la contrôler. Afin de ne pas tirer sur la face interne du tibia, un soutien de voute est fréquemment utile. Dans le jargon des podologues, ce contrôle dynamique durant toutes les phases d’appui est appelé «couloir de décharge».
L’insertion de matériaux trop amortissant dans la semelle n’est pas conseillée. Initialement, leur mollesse provoque une instabilité des appuis allant à l’inverse du contrôle souhaité. Plus tard, ils se tassent rapidement et deviennent plus contraignant.
En pratique, le port de la semelle est possible dans la vie quotidienne pendant la période de consolidation. Elle est indispensable dans les mois qui suivent la reprise sportive. A distance, quand la fracture n’est qu’un mauvais souvenir, il est conseillé de les modifier. Désormais, ces nouvelles semelles ont pour objectif d’éviter les récidives tout en limitant les contraintes sur les autres structures de l’appareil locomoteur. Souvent, les reliefs sont réduits et modifiés, ils s’adaptent essentiellement à la foulée du coureur.